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En "novlangue pro", certains mots perdent de leur sens d'origine. On parle de plus en plus en positif en masquant les manques et les côté négatifs des choses.
Perso, j'adore "Fayot" devient "Corporate" !
"Salarié" → "Collaborateur"
"Fayot" → "Corporate"
Image [EDIT : placée chez moi]:
https://www.ascadia.net/upload/files/Petit_lexique_corporate.png
Source :
https://img.over-blog-kiwi.com/0/54/91/86/20180717/ob_d9cd37_capture-d-ecran-2018-07-17-a-15-59.png
EDIT : ARCHIVE ici : https://web.archive.org/web/20210304132748/http://akia.eklablog.fr/dommage-que-beaucoup-de-ces-verbes-soient-tombes-dans-l-oubli-a132827220
Je me dois d'apporter quelques précisions sur ce discours. En aucun cas sur la jolie liste des verbes français, mais plus sur le discours conservateur et dénigrant envers les autres langues.
1) Sur l’affirmation « Mais on comprend mieux pourquoi l’anglais est devenu la langue internationale ! »
À ces propos, on déduit que la langue anglaise n’admet pas un verbe spécifique pour chaque « cri » d’animaux.
C’est totalement faux :
https://bilingueanglais.com/blog/21441/cris-animaux-anglais/#Tableau_complet
Une simple recherche sur le NET, peut le démontrer.
2) Sur l’affirmation « finalement, nous ne savons pas grand-chose ».
Ça c’est vrai.
Le français est le royaume des exceptions et une langue hautaine et élitiste, que seule une frange de professeurs de français et d'académiciens peut se vanter de maîtriser.
Entre autres, une langue a pour but d'être populaire et pas élitiste, simple afin de faciliter les échanges tout en étant suffisamment précise pour éviter les ambiguïtés. AMHA, le français ne coche pas ses propriétés.
Ma conclusion.
À mon avis, parler plusieurs langues nous permet d’ouvrir notre cognition à d'autres manières de penser, et ouvre l'esprit sur d'autres cultures.
Je vais m'enfoncer en référençant un film de SF qui surfe sur cette assertion, plutôt que de citer une oeuvre littéraire ou un auteur français : https://fr.wikipedia.org/wiki/Premier_contact_(film)
Ce dernier illustre "l’hypothèse de Sapir-Whorf [qui] soutient que les représentations mentales dépendent des catégories linguistiques, autrement dit que la façon dont on perçoit le monde dépend du langage" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8se_de_Sapir-Whorf)
Totalement d'accord avec ceci !
Arg ! J'aurais fait pas mal de fautes de français...
Un moment incontournable pour les passionnés.
La France demeure un pilier de la SF...
Allez encore un petit coup de pouce en 7ème art et ce serait parfait !
Extrait : "Cette communication peut être bêtement textuelle. Le seul Skyrim compte pas moins de 400 lettres, parchemins ou livres consultables dans le jeu, et la saga entière, 3 498 écrits de toutes sortes. « On trouve des recettes, parfois des textes très longs, comme des romans ou des livres d’histoire sur une ville ou un personnage, ou encore des pièces de théâtre », énumère Marine Wauquier, chercheuse en sciences du langage et stylistique à l’université Toulouse Jean-Jaurès."
"Sleon une édtue de l'uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un mot n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire sioent à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot."
J'étais pas sûr de moi.
Je pensais qu'on ne pouvait pas dire "afin que".
Je me trompais...
Extrait :
"Le passé simple et le passé composé indiquent tous deux que l'action s'est produite et terminée dans le passé.
Le passé composé indique que l'action s'est produite dans un temps indéfini, généralement récent, et peut avoir des conséquences dans le présent.
Exemples :
J'ai trop mangé ce midi.
Il a emprunté une importante somme d'argent.
Le passé simple indique que l'action s'est produite dans un temps défini et n'a pas de conséquence dans le présent.
Exemples :
La bataille de Marignan eut lieu en 1515.
Jean se leva, sortit de la pièce et ne revint plus.
Le passé composé est utilisé à l'oral et à l'écrit, tandis que le passé simple n'est en général utilisé qu'à l'écrit."
Pour pouvoir répondre aux questions des enfants.
Extrait : "Pour pouvoir répondre à cette question, il faut tous simplement regarder leurs origines. En effet, leurs étymologies sont différentes. Ainsi, l'origine latine de fille est figlia. Alors que celle de ville est villa. Si les deux ont perdu leur consonance latine (le "a" final), le premier a naturellement évolué vers le "ille". Le second quant à lui a gardé le "ile" de sa prononciation initiale. C'est donc dû à leur usage que leur graphie a évolué... mais la prononciation n'a pas suivi de la même manière !"
Parfait pour réviser le français.
Quelques lectures goûteuses... eh ! eh ! :)
Extrait :
"
PRECONISATIONS POUR UN LANGAGE NON SEXISTE*
- Ce n'est pas la langue française qui est sexiste, ce sont ses locuteurs et locutrices. Qui ne sont pas responsables de ce qu'on leur a mis dans la tête, mais de ce qu'elles et ils en font. "
Très bons conseils.
Le programme Ngram permet d'analyser les occurrences de mot dans Google Books.
Ici un graphique avec le mot anglais pour "guerre" ("war").
On note une coïncidence avec l'histoire vraiment significative.
La même histoire vues par les langues régionales.
Wahou !!! C'est horrible.
J'en utilise déjà plein...
Extrait :
Voici donc une petite liste, non exhaustive bien sûr, des pléonasmes récurrents que j’ai pu repérer au fil de mes relectures et corrections.
Au jour d’aujourd’hui : un grand classique de l’oral. Pour insister sur le fait qu’un événement se déroule effectivement ce jour. Mais « hui » signifiant ce jour, et aujourd’hui étant ainsi lui-même un pléonasme, « au jour d’aujourd’hui », ça fait un peu beaucoup, non ?
Reporter à une date ultérieure : si on reporte, c’est pour plus tard.
Prédire à l’avance : prédire signifie anticiper, donc forcément à l’avance.
Une opportunité à saisir : dans « opportunité » il y a déjà la notion d’élément intéressant qu’il fait saisir.
Un tri sélectif : le fait de trier, c’est sélectionner, mettre de côté, séparer. Donc sélectif.
S’avérer vrai : s’avérer = se révéler exact.
Opposer son veto : veto en latin veut déjà dire « je m’oppose ». Donc, il oppose son veto = il oppose le fait de s’opposer. On dira « mettre son veto ».
Optimiser au maximum : optimiser veut déjà dire améliorer, avec la volonté d’atteindre le meilleur.
Demander d’un air interrogatif : là aussi, redondance.
Le danger potentiel : « danger » signifie qu’un péril est susceptible de survenir. Il est donc nécessairement « potentiel ».
Voire même : on écrira « voire » ou « même » mais pas les deux en même temps !
Certains verbes avec « complètement » (ou autre synonyme) : « finir complètement », « abolir totalement », « éliminer, détruire totalement », par exemple ne sont que redondance. Soit on a fini, soit on n’a pas fini ; soit on abolit, soit on n’abolit pas, pas de demi-mesure.
Réserver à l’avance (un restau, un voyage) : dans « réserver », il y a déjà l’idée d’anticipation.
S’autogérer soi-même : dans « auto », il y a la notion de « soi ».
Comme par exemple : soit on écrit « comme », soit « par exemple », mais pas les deux.
Applaudir des deux mains : avec une seule, c’est moins pratique.
Un bip sonore : je ne connais pas les bips lumineux par exemple.
Le but final : un but étant une finalité en soi…
Coopérer ou collaborer ensemble : le préfixe « co- » invite déjà à être ensemble.
Crier fort : on peut difficilement crier en murmurant, à moins qu’on puisse murmurer en criant…
Consensus commun : il peut peut-être exister des consensus partagés par une seule personne, mais j’en doute.
Courte allocution : je préfère toujours un long discours !
Une dune de sable : de quoi d’autre la dune… ? De cailloux ? Ce n’est plus une dune alors.
Une fausse perruque : donc de vrais cheveux sur la tête ?
Ils se rapprochent les uns des autres : lorsqu’on se rapproche, c’est les uns des autres, non ?
La marche à pied : elle est plus fatigante que celle à vélo, je vous l’accorde.
Perfection absolue : la perfection invite déjà à la notion de ce qu’il y a de mieux.
Période de temps : pourrait-on imaginer une période qui soit autre chose que du temps ?
Petit détail : assez courant comme pléonasme ; maintenant, un détail reste un petit point, sinon ce n’est plus un détail.
Puis ensuite : l’un ou l’autre, mon capitaine !
Préférer plutôt : quand on préfère, c’est plutôt une chose qu’une autre, non ?
Repasser une deuxième (ou seconde fois) : avec « re- », on indique déjà qu’on recommence.
Mauvais cauchemar : rares sont les cauchemars joyeux.
Monopole exclusif : un monopole partagé n’est plus vraiment un monopole.
Tollé de protestations : tollé = levée de protestations.
Le seul et unique : peut-on être pluriel dans l’unicité ? Je laisse les philosophes répondre.
Unanimité totale : une décision peut-elle faire l’unanimité de la moitié des personnes ?
Surprendre à l’improviste : quand on est surpris, c’est forcément par surprise !
Retour en arrière : difficile d’imaginer un retour en avant je crois.
Geler de froid : certes, quand c’est froid, ça peut brûler aussi, mais bon.
Commencer d’abord : il faut bien commencer quelque part, mais ce sera forcément en premier.
Un taux d’alcoolémie : alcoolémie = taux d’alcool dans le sang. Donc le taux d’un taux ? Pas simple.
Le faux prétexte : un prétexte c’est quelque chose qu’on invente, donc c’est par essence faux, non ?
Caserne (ou garnison) militaire : je ne savais pas qu’il existait des garnisons civiles.
Populations civiles : parle-t-on a contrario de populations militaires ?
Lorgner sur : on « louche sur », mais « on lorgne » (transitif direct) les bons gâteaux qui sortent du four !
Le principal protagoniste : les protagonistes de second plan sont-ils encore des protagonistes ?
Talonner de près : pour talonner faut être dans les talons. Donc pas trop loin quoi.
Un hasard imprévu : prévoir les choses peut-il occasionner du hasard ?
Répéter deux fois : si on « répète » c’est qu’on a déjà dit, donc au moins une fois, ce qui fait deux en tout ! Mais on peut dire bien sûr « répéter trois, quatre, dix fois… »
Dresser les cheveux sur la tête : a-t-on des cheveux ailleurs ?
C’est de lui dont je parle : dans « dont » il y a déjà « de ». Donc « c’est lui dont je parle » ou « c’est de lui que je parle ». Mais pas un mélange des deux.
Démissionner de ses fonctions : de quoi d’autre sinon ?
Un revolver à barillet : un revolver est une arme à barillet.
Mitonner lentement : mitonner du vite-fait, le résultat n’est pas garanti !
L’apparence extérieure : l’apparence intérieure est assez compliquée à catégoriser.
Autorisation préalable : si on autorise une action ou autre, c’est forcément avant de la faire.
Avertir (pronostiquer) à l’avance : une fois que le truc est passé, on ne peut plus trop avertir.
Claquer bruyamment la porte : on peut essayer de la claquer doucement, mais cela fera toujours du bruit…
Continuer encore : on peut s’arrêter de continuer, mais si on continue, c’est encore et encore… (et c’est que le début…)
Cotiser à plusieurs : eh oui, « co-» cela veut dire ensemble.
Importer de l’étranger : importer du pays où l’on est déjà, c’est compliqué.
Illusions trompeuses (ou mirage trompeur) : n’est-ce pas le but de l’illusion que de tromper ?
Au maximum de son apogée : très lourd, là, l’apogée étant déjà le maximum par définition.
S’aider mutuellement : s’aider tout seul, c’est pas le mieux pour progresser.
Les perspectives d’avenir : celles du passé ne sont plus trop des perspectives.
Un bref résumé : un long résumé n’est plus un résumé.
Dépenses somptuaires : somptuaire = relatif aux dépenses, notamment inutiles, ou luxueuses. Des taxes ou impôts peuvent être somptuaires, mais ce seront toujours quelque part des dépenses.
Les étapes successives : les étapes se suivent déjà.
Les méandres sinueux : un méandre est déjà tortueux, pas la peine d’en rajouter.
Devenir par la suite (ensuite) : devenir avant n’est pas facile.
Cadeau ou don gratuit : payer pour avoir un cadeau, c’est pas cool.
Un ciel constellé d’étoiles : consteller = étoile.
Averse de pluie : la pluie c’est forcément une averse.
Bourrasques de vent : une bourrasque, c’est déjà du vent, mais je n’espère pas que ce soit le cas de cet article !
Être devant une double alternative : en français, une alternative est une situation dans laquelle deux choix s’offrent, pas plus.
Hémorragie sanguine : de quoi d’autre peut-on saigner, à part du sang ?
S’esclaffer de rire : on peut s’esclaffer de ce pléonasme, mais ce sera de rire de toute façon ! S’esclaffer = pouffer, donc de rire.
Un haut building : un building peut être plus petit qu’un autre, certes, mais il reste de toute façon haut.
Des précédents par le passé : tout ce qui arrivera demain n’est pas vraiment un précédent.
Une succession d'images pour comprendre l'évolution des caractères.
Très intéressants.
Phonetic Alphabet.
Extrait :
"Parlant de la situation de la personne : être en congé, trois jours de congé."